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« Le Robot sauvage » de Chris Sanders : un sublime plaidoyer écolo
- Chloé Blanckaert
- 2024-10-04
[CRTIQUE] La nouvelle création des studios DreamWorks ( « Shrek », « Dragons ») raconte l’épopée d’un robot ingénieux, confronté à la vie sauvage. Une fable engagée, visuellement sublime et avec beaucoup de cœur.
Quand ROZZUM 7134 (robot féminin surnommé Roz) s’active, elle est seule sur une île déserte, au milieu de la nature sauvage. Alors qu’elle déploie ses meilleurs outils technologiques pour sympathiser avec la faune locale, elle croise la route d’un bébé oie orphelin à la recherche d’une mère. L’instinct de Roz prend le dessus. Programmée pour accomplir les tâches qui lui sont confiées, elle accepte cette mission : nourrir l’oison et lui apprendre à nager puis à voler avant la période migratoire…
Adaptée du roman illustré éponyme de Peter Brown, la cinquième réalisation de Chris Sanders (Lilo et Stitch, Dragons) amuse d’abord par son humour bien senti – avec des saynètes remplies de clins d’œil mordants à la société capitaliste –, puis dévoile un scénario finement écrit, alternant défis intimes et enjeux politiques avec une grande agilité. Grâce à une animation sensorielle impressionnante, mêlant la 3D à un style impressionniste et décrite par le réalisateur comme « une peinture de Monet dans une forêt de Miyazaki » lors du CinemaCon 2024 (convention internationale où les studios exposent leurs projets), Le Robot sauvage donne à voir un univers travaillé, féerique et émouvant. L’écrin idéal pour distiller un message enflammé, véritable plaidoyer en faveur de la bienveillance et de la protection de la nature.
Le Robot sauvage de Chris Sanders, sortie le 9 Octobre, Universal Pictures (1 h 42)