À voir sur mk2 Curiosity : Mi iubita, mon amour, Noémie Merlant entrelace les désirs

Brûlant premier long métrage d’une actrice affranchie, cette romance estivale d’une incroyable authenticité, primée au Festival de Cannes 2021, entrelace les désirs pour lier du fil de l’amour deux mondes que tout semble opposer.


MI IUBITA MON AMOUR PHOTO1

Pour voir le film c’est par ici

On la savait encline aux histoires d’amour à contre-courant depuis son inoubliable aventure avec Adèle Haenel dans le Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma.

Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Noémie Merlant entrelace à nouveau deux mondes par la grâce du désir.

Armée d’une caméra louée avec ses propres économies, elle part en Roumanie filmer l’enterrement de vie de jeune fille de Jeanne, qui s’éprend de Nino, jeune homme de la communauté Rom.

Dans un élan de liberté, elle balaie tous les clichés pour se concentrer sur les frissons qui parcourent ces peaux baignées de soleil. Et nous offre une fiction qui déborde d’authenticité.

Irradiante à l’écran aux côtés de Gimi Covaci, co-scénariste de cette histoire inspirée de la leur, l’actrice-réalisatrice insoumise touche au cœur de la passion.

Au programme également :

On vous offre aussi cette semaine Mon Ange (2004) de Serge Frydman, film céleste dans lequel l’incandescente Vanessa Paradis tient le rôle principal. Offrant son corps dans le quartier rouge d’Amsterdam, Colette se voit confier la garde d’un jeune homme, joué par le ténébreux Vincent Rottiers.

En cette fin novembre 2024, on guette aussi l’arrivée du salaire du mois en compagnie de Charlot, un peu trop pompette après la fête du Pay Day (1922).

Et finissez la semaine En fanfare, en devinant le film mystère de la semaine, clin d’œil à l’excellente comédie d’Emmanuel Courcol sortie hier au ciné. Notre fanfaronne à nous s’appelle Eve, et fait les 400 coups dans le Pas-de-Calais.