Trois question à Claude Schmitz, réalisateur de « Braquer Poitiers »

Braquer Poitiers est marqué par une volonté de jouer avec les archétypes… Ça m’intéresse beaucoup. N’ayant  pas de scénario, je voulais des personnages très marqués, faciles  à promener d’une situation à l’autre, mais qui puissent révéler d’autres facettes. Il y a des Belges, des filles étiquetées « cagoles », et pourtant on  est loin d’une grosse comédie.


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Braquer
Poitiers
est marqué par une volonté de jouer avec les archétypes…

Ça m’intéresse beaucoup. N’ayant  pas de scénario, je voulais des personnages
très marqués, faciles  à promener d’une
situation à l’autre, mais qui puissent révéler d’autres facettes. Il y a des
Belges, des filles étiquetées « cagoles », et pourtant on  est loin d’une grosse comédie.

Comment fait-on converger  des personnages a priori incompatibles ?

La situation du braquage était proche  de celle du tournage, sans la séquestration bien sûr. Nous avons cohabité chez Wilfrid pendant huit jours. Cela crée forcément du lien. La naissance de l’amitié entre les protagonistes m’a cueilli, tout comme j’espère elle cueillera le public.

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L’existence de la deuxième partie, Wilfrid, n’était pas prévue au départ. Pourquoi cet ajout ? Pendant le montage, Wilfrid m’a téléphoné pour me décrire son sentiment d’inachevé. L’intrigue  de Braquer Poitiers était bouclée, mais j’ai eu l’idée de ces retrouvailles entre acteurs et actrices, que je vois comme un travail sur les différents niveaux de fiction et d’incarnation

Image : Copyright Braquer Poitiers de Claude Schmitz