Braquer
Poitiers est marqué par une volonté de jouer avec les archétypes…
Ça m’intéresse beaucoup. N’ayant pas de scénario, je voulais des personnages
très marqués, faciles à promener d’une
situation à l’autre, mais qui puissent révéler d’autres facettes. Il y a des
Belges, des filles étiquetées « cagoles », et pourtant on est loin d’une grosse comédie.
Comment fait-on converger des personnages a priori incompatibles ?
La situation du braquage était proche de celle du tournage, sans la séquestration bien sûr. Nous avons cohabité chez Wilfrid pendant huit jours. Cela crée forcément du lien. La naissance de l’amitié entre les protagonistes m’a cueilli, tout comme j’espère elle cueillera le public.
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L’existence de la deuxième partie, Wilfrid, n’était pas prévue au départ. Pourquoi cet ajout ? Pendant le montage, Wilfrid m’a téléphoné pour me décrire son sentiment d’inachevé. L’intrigue de Braquer Poitiers était bouclée, mais j’ai eu l’idée de ces retrouvailles entre acteurs et actrices, que je vois comme un travail sur les différents niveaux de fiction et d’incarnation
Image : Copyright Braquer Poitiers de Claude Schmitz