David Lynch dément une fameuse théorie autour de « Twin Peaks The Return »

Fidèle à son mutisme et à son goût pour le mystère, le réalisateur a refusé de donner raison aux spéculations de certains fans. David Lynch n’est pas du genre à éclaircir les énigmes qui tourmentent ses fans – presque 20 ans plus tard, les critiques continuent de fantasmer sur la narration tortueuse de Mulholland Drive,


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Fidèle à son mutisme et à son goût pour le mystère, le réalisateur a refusé de donner raison aux spéculations de certains fans.

David Lynch n’est pas du genre à éclaircir les énigmes qui tourmentent ses fans – presque 20 ans plus tard, les critiques continuent de fantasmer sur la narration tortueuse de Mulholland Drive, ou la construction schizo de Lost Highway. Tout spectateur lynchien qui se respecte devra donc aussi se faire enquêteur, accepter de délaisser au bord de la route sa rationalité pour s’engouffrer dans l’esprit du réalisateur. Mais s’il ne donnera aucune réponse, cela ne l’empêche pas de commenter les théories – ou plutôt d’affirmer qu’il n’y donnera jamais suite.

Interrogé par le Guardian à propos de la réception de Twin Peaks The Return, qui se déroule 25 ans après les événements de la saison 2 de la série, le cinéaste a joué la carte du déni avec tout le panache qu’on lui connaît. Lorsque le journaliste lui demande si la prolifération de théories toutes plus extravagantes les unes que les autres l’ont diverti, sa réponse est sans appel: « Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne sais rien à propos de tout ça ». Avant de balayer d’un revers de la main la spéculation très populaire selon laquelle, si l’on regarde les deux derniers épisodes en simultané (la partie 17 intitulée Le passé conditionne le futur et la partie 18, Quel est votre nom ?), la chronologie confuse de la série se remet en ordre et des significations jusqu’ici cachées se révèlent. Tout ça n’est que pures « conneries » d’après Lynch, qui préfère que chacun soit maître de ses interprétations: « Si le public compte 100 personnes, vous obtiendrez 100 interprétations différentes, en particulier lorsque les choses sont abstraites. C’est ça qui est beau. » A vos spéculations!

Image: Copyright Suzanne Tenner/SHOWTIME