Greta Gerwig et Noah Baumbach écriront le film « Barbie »

Avec ce tandem aux manettes du scénario, Barbie risque bien de ne plus être la potiche stéréotypée que l’on connaît. On a pris l’habitude de voir nos jouets d’enfance prendre vie à l’écran -Transformers, LEGO et Playmobil sont passés de notre chambre aux salles obscures depuis plusieurs années déjà. Mais l’annonce d’une adaptation en live-action


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Avec ce tandem aux manettes du scénario, Barbie risque bien de ne plus être la potiche stéréotypée que l’on connaît.

On a pris l’habitude de voir nos jouets d’enfance prendre vie à l’écran -Transformers, LEGO et Playmobil sont passés de notre chambre aux salles obscures depuis plusieurs années déjà. Mais l’annonce d’une adaptation en live-action de Barbie a surpris. Sans doute parce que cette poupée filiforme (29 cm pour 205 grammes, tout un programme minceur) commercialisée en 1959 par Mattel a souvent été accusée de servir les diktats d’une beauté féminine stéréotypée –avant que son antiféminisme ne soit réévalué. Mais alors qu’on apprend par IndieWire que le film (produit par Warner Bros, et qui aura pour héroïne Margot Robbie) va être coécrit par Greta Gerwig et Noah Baumbach, les interrogations s’effacent au profit d’une vraie curiosité. Un duo de cinéastes, le plus cool et indé du moment, choisi pour s’attaquer à une figure de la pop culture controversée?

Forcément, le casting a de quoi interpeller, surtout quand on connaît le goût de Greta Gerwig pour les portraits féminins nuancés et secrets (Lady Bird, et bientôt une adaptation des Quatre Filles du Docteur March), et les héroïnes, souvent désabusées mais tendres, de Noah Baumbach (Margot va aux mariage, Frances Ha). Justement, le tandem l’a annoncé: leur Barbie ne sera pas la blonde peroxydée taxée de minauderies telle que l’imaginaire populaire l’a façonnée, mais aura plutôt à voir avec les personnages de Frances Ha et Mistress America, soit des jeunes filles un peu paumées, en recherche d’identité, et qui persévèrent pour trouver leur place.

Rappelons qu’à l’époque où Amy Schumer était pressentie pour le rôle, le scénario envisagé s’amusait déjà avec les codes normatifs de ce sex-symbol aseptisé, puisque l’actrice y aurait interprété une Barbie virée de Barbieland pour ne pas avoir été parfaite et ne pas avoir voulu rentrer dans le moule. Tout un programme de relecture de l’icône qu’on a hâte de découvrir, surtout que la Barbie, tout en fausse mièvrerie et ironie, de Toy Story 3, reste pour l’instant notre préférée.

Image: Capture d’écran