L’expérience dérangeante et hallucinatoire vécue par le personnage de Florence Pugh en plein solstice d’été dans Midsommar ne semble pas avoir découragé les acteurs de vouloir travailler avec le nouveau petit génie de l’horreur indé. Au contraire, Ari Aster risque d’empiler les CV sur son bureau pour son prochain film, celui de Nicolas Cage en premier.
De passage au Festival de Toronto pour discuter de sa carrière, l’acteur a presque lancé une bouteille à la mer : « Ari Aster, pour moi, c’est un phénomène. Quand on regarde Hérédité et Midsommar, on trouve une vraie cohérence. Les deux films sont très différents, mais ils viennent clairement du même esprit ». En bon cinéphile, Nicolas Cage a aussi admiré « les plans bergmaniens » du film, et loué le panache d’Ari Aster, digne selon lui du Brian de Palma de Sisters et Phantom of the Paradise. Si avec une telle horde de compliments, Ari Aster ne trouve pas un petit rôle taillé sur mesure pour Nic…En plus, il paraît que le cinéaste envisage peut-être de faire une comédie zombie cauchemardesque, un combo qui colle parfaitement à la personnalité barrée de l’acteur, qui semble aussi avoir la même vision anti-gore et tourmentée de l’horreur qu’Ari Aster: « Regarder une femme se faire découper, ce n’est pas vraiment pour moi. Il me faut des causes, une histoire (…) ainsi qu’une émotion. Je passe mon tour en ce qui concerne la violence gratuite ».
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