Dans un entretien avec la presse indienne, la réalisatrice de You Were Never Really Here en dit plus sur ses prochains projets, un « film d’horreur environnemental » et une adaptation d’une nouvelle de Margaret Atwood.
Depuis 2017 et la sortie de son excellent thriller psychologique You Were Never Really Here, qui avait valu à Joaquin Phoenix le prix d’interprétation masculine à Cannes, on se languit du prochain long métrage de Lynne Ramsay. Le journal indien The Hindu a interrogé la cinéaste britannique – qui nous avait aussi retourné avec l’intense et remuant We Need to Talk about Kevin, avec Tilda Swinton, en 2011 – il y a quelques jours.
En 2018, Lynne Ramsay avait annoncé à Variety qu’elle travaillait sur un « film d’horreur environnemental ». Une info qui lui avait visiblement un peu mis la pression, raconte-t-elle maintenant à The Hindu : « Je pense qu’il y a des éléments d’horreur à l’ancienne avec une préoccupation environnementale, mais bon, j’ai dit ça de manière assez légère » avant de se justifier « vous savez, quand les gens vous demandent sur quoi vous êtes en train de bosser… »
Elle ajoute qu’elle travaille en parallèle sur l’adaptation d’une nouvelle de l’autrice canadienne Margaret Atwood, connue du grand public pour avoir écrit l’œuvre sur laquelle se base la série de Hulu The Handmaid’s Tale. Un projet dont elle ne peut pas encore beaucoup parler pour l’instant – peut-être pour éviter d’enfermer là aussi le projet dans une définition trop précise ?
Alors qu’il est impossible de deviner de quelle nouvelle il s’agira parmi les innombrables écrites par Atwood, Ramsay poursuit : « J’adore adapter des nouvelles parce que ça laisse beaucoup d’espace pour s’approprier le récit. Parfois, on tombe sur un bouquin incroyable mais ça ne veut pas dire que ça donnera forcément un excellent film. Ce sont des mediums différents. »
Pour ronger son frein en attendant tout ça, on peut se consoler en regardant son récent court métrage documentaire Brigitte, sur la photographe Brigitte Lacombe, visible ci-dessous (uniquement en anglais) :
Image de couverture : © Philippe Quaisse
