Qu’elles soient jeunes (The Florida Project de Sean Baker) ou plus trop (La Pianiste de Michael Haneke), d’une endurance extrême (Tully de Jason Reitman) ou délurées (Sitcom de François Ozon), les mères sont omniprésentes au cinéma. Parmi les innombrables personnages de mamans, l’émission Blow Up a fait son propre tri. Il y a les mères qui refusent de vieillir (celle de Brazil de Terry Gilliam passe donc sous le bistouri pour un petit lifting pendant que celle des Amours imaginaires de Xavier Dolan enfile une perruque bleue et danse avec son fils sur le dancefloor), celles qui sont hyper badass (de la matriarche cheffe de gang dans Bloody Mama de Roger Corman à la serial-killer de Vendredi 13 de Sean S. Cunningham) ou encore les mères-courages (Shining de Stanley Kubrick). Et forcément, il y a les rapports mères-enfants, et là, ça peut devenir carrément malsain : tantôt violentes (Precious de Lee Daniels), incestueuses (Isabelle Huppert et Louis Garrel dans Ma mère de Christophe Honoré) ou juste un peu sadiques (Liv Ullmann et Ingrid Bergman dans Sonate d’automne d’Ingmar Bergman), les relations échappent parfois au contrôle parental.
Intrusives, possessives, protectrices… Les mères sont reines chez « Blow Up »
Qu’elles soient jeunes (The Florida Project de Sean Baker) ou plus trop (La Pianiste de Michael Haneke), d’une endurance extrême (Tully de Jason Reitman) ou délurées (Sitcom de François Ozon), les mères sont omniprésentes au cinéma. Parmi les innombrables personnages de mamans, l’émission Blow Up a fait son propre tri. Il y a les mères