Focus sur le cinéma fiévreux des frères Safdie avec Little White Lies

Avant la sortie du très attendu Uncut Gems avec Adam Sandler, le magazine britannique est revenu en vidéo sur le style cinématographique des deux frangins new-yorkais.  Alors qu’on trépigne à l’idée de découvrir, dans le thriller Uncut Gems (qui sort sur Netflix), Adam Sandler en bijoutier new-yorkais joueur qui se prend les pieds dans le


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Avant la sortie du très attendu Uncut Gems avec Adam Sandler, le magazine britannique est revenu en vidéo sur le style cinématographique des deux frangins new-yorkais. 

Alors qu’on trépigne à l’idée de découvrir, dans le thriller Uncut Gems (qui sort sur Netflix), Adam Sandler en bijoutier new-yorkais joueur qui se prend les pieds dans le tapis après un pari foireux, Little White Lies calme notre impatience avec cette vidéo analysant le cinéma des frères Safdie (Lenny Cooke, Mad Love in New-York, Good Time…). 

Imbibés par l’atmosphère sombre d’un New-York plein de vices – explorée avant eux par un certain Martin Scorsese -, leurs films attirent le regard sur les personnages marginaux (des délinquants, SDF, toxicos…) qui peuplent et se fondent dans la masse de la ville. À base de gros plans, les deux frères captent les gestes les plus ordinaires pour mieux scruter ce qui nous échappe. « On a toujours aimé les gros plans. Pour moi, ils agissent comme un rayon X, ils permettent de capter les émotions du sujet, d’observer son intériorité », nous avait à ce propos confié Josh Safdie lors de la sortie de Good Time

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Leur évident style naturaliste est contrebalancé par une musique électronique minimaliste nerveuse et, surtout, leur utilisation de la lumière et des couleurs, en particulier dans Good Time, où Robert Pattinson incarne un personnage tentant de libérer son frère (Josh Safdie) – un déficient mental s’étant fait coffrer par la police après une tentative de braquage ratée. Des couleurs vives provenant des néons et voitures circulant dans la ville viennent éclairer des visages sombres, cachés dans la nuit. Josh Safdie l’expliquait ainsi lors de notre entretien : « J’adore le mélange de lumières, le fait qu’il y ait plusieurs couleurs de températures différentes dans un seul plan. Ça a quelque chose de très new-yorkais. » On parie sur le fait qu’Uncut Gems ne dérogera pas à toutes ces petites règles qui rendent le cinéma des Safdie si intense et galvanisant.

Image : Copyright Ad Vitam