Queer est l’avenir : Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico en couv’ de TROISCOULEURS

« Queer est l’avenir », titrons-nous en couverture de ce numéro. Le postulat, plein de promesses excitantes, est incarné par des cinéastes qui appellent au renouvellement des représentations et des points de vue, à une vision plurielle du monde, à l’hybridation des formes et à la fluidité des genres – si possible avec excès, romantisme,


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« Queer est l’avenir », titrons-nous en couverture de ce numéro. Le postulat, plein de promesses excitantes, est incarné par des cinéastes qui appellent au renouvellement des représentations et des points de vue, à une vision plurielle du monde, à l’hybridation des formes et à la fluidité des genres – si possible avec excès, romantisme, étrangeté et subversion. C’est la bande de garçons violents, interprétés par des filles, échouée sur une île érogène dans Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico, ce sont les films d’Ovidie ou d’Erika Lust qui, à rebours du porno mainstream, échauffent les sens en montrant une sexualité centrée sur le désir féminin, le consentement, la bienveillance et des corps de toutes formes et couleurs. C’est, comme nous l’a suggéré le jeune cinéaste Alexis Langlois, qui fait partie de la dizaine de personnalités que l’on a interrogées sur le sujet, « ne plus se soucier de l’universel mais filmer les marges. Montrer des visions féroces où la beauté peut naître de n’importe où. » C’est un avenir radieux.