![Vidéo : Comment Scorsese utilise la voix-off pour brouiller les pistes du récit 1 ntzhmdg4mjqtnwm0mi00zmviltgzyzitywe5mtm1ymq4nzvi affranchis 2](https://www.troiscouleurs.fr/wp-content/uploads/2024/11/ntzhmdg4mjqtnwm0mi00zmviltgzyzitywe5mtm1ymq4nzvi_affranchis-2.jpg)
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un gangster. » C’est sur ces mots mythiques, prononcés en off par le personnage de Henry Hill, que s’ouvre pour de bon Les Affranchis de Scorsese, et c’est à partir de là que le spectateur s’accroche à son récit. La vidéo de Truthtellers, drôle, bien foutue et riche d’enseignements, aborde le penchant très net du cinéaste pour ce type de narration, qui sert à la fois à expliciter les actes de ses personnages marginaux, mais aussi à créer la surprise. Car Scorsese utilise souvent ce procédé pour nous tromper : ses personnages, contrairement à ce qu’ils prétendent, n’ont pas la science infuse. Souvent inspiré par les bios (celle du trader Jordan Belfort pour Le Loup de Wall Street, par exemple), Scorsese signifie par là que le récit de soi est souvent orienté. Bah oui, « l’erreur est humaine », comme on dit.