A voir: Yann Gonzalez parle de « Nowhere » de Gregg Araki

On ne se lassera jamais de vous parler de Nowhere (1997), sitcom punk et queer de Gregg Araki dans laquelle tout l’art jubilatoire et décadent du réalisateur explose, cascades de paillettes, style clipesque et musique shoegaze à l’appui. On a déniché une vidéo de la Cinetek dans laquelle Yann Gonzalez (Les Rencontres d’après minuit, Un


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On ne se lassera jamais de vous parler de Nowhere (1997), sitcom punk et queer de Gregg Araki dans laquelle tout l’art jubilatoire et décadent du réalisateur explose, cascades de paillettes, style clipesque et musique shoegaze à l’appui. On a déniché une vidéo de la Cinetek dans laquelle Yann Gonzalez (Les Rencontres d’après minuit, Un Couteau dans le coeur) déclare son admiration pour le film avec des mots si justes qu’on a décidé de lui laisser la parole.

Qu’ont exactement en commun ces deux réalisateurs qui cultivent un même goût pour le romantisme trash, l’érotisme joyeux et les portraits générationnels? Ce qui ressort beaucoup des propos de Yann Gonzalez, c’est le tiraillement entre esthétique pop et noirceur, entre forme ludique et propos lucide, entre évocation du désir et peur de la fin du monde qui revient sans cesse dans Nowhere. Naissance d’une génération d’acteurs, « sirènes de la beauté » de Los Angeles qui nous happent pour mieux nous avertir que tout n’est qu’un mirage: en 5 minutes, le réalisateur vous donne une idée du film, pour nous le plus beau de Gregg Araki. C’est le film dans lequel Yann Gonzalez aurait voulu vivre comme il le dit lui-même, et rien que pour ça, il faut le revoir.