Martin Scorsese déclare sa flamme à « Midsommar »

Le réalisateur a rédigé la préface de la nouvelle édition DVD du film, qui sortira chez A24. Martin Scorsese a beau plutôt être du genre gangsters, cela ne l’empêche pas d’apprécier les bonnes bouffées d’angoisse et les jumpscares. Sans jamais s’être essayé à l’horreur, le réalisateur a déclaré sa flamme à l’un des jeunes maîtres du


Le réalisateur a rédigé la préface de la nouvelle édition DVD du film, qui sortira chez A24.

Martin Scorsese a beau plutôt être du genre gangsters, cela ne l’empêche pas d’apprécier les bonnes bouffées d’angoisse et les jumpscares. Sans jamais s’être essayé à l’horreur, le réalisateur a déclaré sa flamme à l’un des jeunes maîtres du genre, Ari Aster, dont il a particulièrement apprécié le deuxième long-métrage, Midsommar. Dans cette introduction qui servira de préface à une édition DVD Blu-ray collector bientôt disponible chez A24 – et comportera une version director’s cut, ainsi que 62 pages de notes et de dessins originaux -, Martin Scorsese a fait l’éloge du cinéaste et de sa « maîtrise formelle« , son sens du récit, perceptible dès son premier huis clos familial, Hérédité, dans lequel il disséquait les dysfonctionnements d’une lignée maudite.

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Dans son introduction, le maestro explique d’abord à quel point réaliser un second film est une entreprise complexe : « Évidemment, j’attendais avec impatience Midsommar, qui semblait destiné à être réalisé à une échelle plus ambitieuse – tourné dans un pays étranger, avec un plus grand casting et un budget légèrement plus important (…). Plus d’argent signifie parfois la possibilité de plus d’interférences, d’anxiété et d’envie de plaire, ce qui rend l’image moins concentrée et plus diffuse. »

Tout en laissant planer le mystère autour de ce film d’épouvante solaire : « Je ne veux rien dévoiler de ce film, car vous devez le découvrir par vous-même. Je peux vous dire que la maîtrise formelle est tout aussi impressionnante que celle qu’on perçoit dans Hérédité. Peut-être même plus, et qu’il creuse des émotions tout aussi réelles et profondément inconfortables que celles partagées par les personnages du film précédent. Je peux également vous dire qu’il y a dans ce film des visions réelles, en particulier dans la dernière partie, que vous ne risquez pas d’oublier. Moi je ne les ai certainement pas oubliées. » De quoi nous donner envie de revoir cet opus qui explore derrière son harmonie esthétique la violence qui consiste à porter un regard exotique sur des cultures différentes, ainsi que les ravages du deuil. L’intégralité de l’introduction est disponible ici.

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