Synthétisant l’histoire de la musique électronique dans une ambiance festive et industrielle, la Philharmonie de Paris rend hommage à la fulgurante ascension de l’electro dans toute sa pluralité.
Apparue au sortir de la Seconde Guerre mondiale dans l’isolement des laboratoires, celle-ci s’est développée dès lors que ses emblématiques synthétiseurs sont devenus accessibles à toutes les bourses. Cette expo hétéroclite, que l’on traverse un casque sur les oreilles, réunit des artefacts rarissimes (un synthé ARP 2500 appartenant à Jean-Michel Jarre et autres fétiches vintage), des installations futuristes (une performance audiovisuelle en 3D par le groupe allemand pionnier Kraftwerk) et des pièces thématiques dans l’esprit de la culture techno. Au son d’une playlist concoctée par Laurent Garnier, on y retrouve l’ambiance survoltée des lieux et des périodes mythiques de l’electro, de l’apogée des boîtes gay et afro de Detroit aux clubs berlinois en passant par la tournée Alive 2007 des Daft Punk.
: « Electro. De Kraftwerk à Daft Punk »,
jusqu’au
11 août
à la Philharmonie
de Paris