Léonor, 8 ans, nous parle de « Minuscules 2 »

Tous les mois, un petit cinéphile averti nous donne son avis sur un film qu’il a vu. Aujourd’hui, c’est Léonor qui nous propose une critique de Minuscules 2. « Dans ce film, une coccinelle va jusqu’au bout du monde pour sauver son fils. “Jusqu’au bout du monde”, c’est un endroit où il fait beaucoup plus chaud


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Tous les mois, un petit cinéphile averti nous donne son avis sur un film qu’il a vu. Aujourd’hui, c’est Léonor qui nous propose une critique de Minuscules 2.

« Dans ce film, une coccinelle va jusqu’au bout du monde pour sauver son fils. “Jusqu’au bout du monde”, c’est un endroit où il fait beaucoup plus chaud qu’ici, avec des palmiers et le soleil qui brille. Je crois que les gens qui ont fait le film veulent montrer la vraie vie des insectes. D’ailleurs, on peut sentir ce que ressentent les insectes. Parce que même si je ne parle pas “insecte”, je les comprends par leurs gestes. En même temps, il y a aussi des hommes dans le film: sans eux, on rigolerait moins, et il n’y aurait pas d’histoire, puisqu’ils essaient de construire un immeuble là où il y a une belle vue et plein d’insectes qui vivent. C’est bizarre, parce que je voulais que ce soit les insectes qui gagnent, alors que je suis une humaine. Mais des fois, les humains font des choses qu’ils ne devraient pas faire, et là ils veulent détruire la nature. C’est super mal ! Ma maison aussi, ils l’ont construite sur de la nature, et je sais bien qu’en dessous il y a plein d’insectes morts. Finalement, je crois qu’on a fait ce film pour qu’on comprenne mieux la nature ».

Et le petit avis de notre grand, Julien Dupuy: Les fables cartoonesques de la série télévisée et un premier long métrage (sorti en 2014) à mi-chemin entre le western et l’heroic fantasy, ce deuxième opus cinéma de la saga Minuscule s’inscrit dans la lignée du récit d’aventures, citant Les Aventuriers de l’arche perdue ou African Queen. Et même si le film est entièrement muet et se refuse à tout anthropomorphisme, Minuscule 2 ne rechigne pas à développer des situations et des émotions complexes, grâce à la maîtrise du langage cinématographique de ses auteurs.

Minuscule 2. Les mandibules du bout du monde, de Thomas Szabo et Hélène Giraud Le Pacte (1h32) Sortie le 30 janvier, dès 5 ans