D’où vient l’idée de The Beta Test ?
Tout a commencé en imaginant un service qui persuade les gens d’être infidèles. Avec PJ McCabe, on a ensuite décidé de placer l’histoire dans une agence d’acteurs de Hollywood, ces gens étant connus pour leurs mensonges. C’était aussi très drôle d’observer la peur d’Internet. Je suis sur les réseaux sociaux et, chaque fois que je fais quelque chose, je crains qu’on se moque de moi. À la fin, le film ressemble à un mix de 50 Shades of Grey et de South Park.
« The Beta Test » : Hollywood à bout de souffle
À quel point la description de l’industrie hollywoodienne s’inspire-t-elle de la réalité ?
Cela devait être réaliste, sinon les blagues n’auraient pas été aussi percutantes. J’ai interrogé onze personnes qui travaillaient dans les agences et se sont confiées sur ce milieu atroce. Pour la scène dans laquelle mon personnage hurle sur son assistante, j’ai repris exactement ce qu’un témoin m’a raconté.
Pourquoi jouer vous-même le rôle principal ?
C’est plus simple. J’ai accès vingt-quatre heures sur vingt-quatre au comédien, je peux répéter aussi longtemps que je le veux, sous la douche ou en voiture. Si je travaillais avec quelqu’un d’autre, je n’aurais qu’à espérer qu’il passe autant de temps à être aussi fou que moi. Et puis je n’ai jamais d’argent, c’est aussi pour ça que je monte mes films. Finalement, le fait que je fasse tout moi-même leur donne une patte personnelle inattendue.
The Beta Test de Jim Cummings et PJ McCabe, New Story (1 h 31), sortie le 15 décembre
Image (c) Vanishing Angle