Chez Leos Carax, l’illusion est reine : le réalisateur manie les raccords de geste, de regards, les rimes visuelles et les échos sonores, pour mieux nous étourdir d’une poésie inventive. Quoi de mieux qu’un supercut pour dénicher ces tours de passe-passe parfois invisibles à l’oeil nu?
Que ce soit dans Boy Meets Girl, Mauvais Sang ou Les Amants du Pont-Neuf, son cinéma est rempli de mains qui s’effleurent et se serrent pour former un lien hésitant et ténu; de cartes de jeu que l’on froisse et que l’on brandit comme par magie, de yeux dissimulés qui flirtent avec le regard-caméra avant de disparaître.
Pour découvrir tous les autres tours de passe passe qui habite la filmo du réalisateur (des doigts glissés dans les cheveux, des pansements retirés délicatement qui dévoilent une blessure), visionnez notre supercut en intégralité juste en dessus.
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