Les mistons de François Truffaut (23’, 1957, France)
Deux ans avant Les 400 coups, François Truffaut s’affirmait déjà en perturbateur du cinéma français avec son tout premier court métrage, Les Mistons (1957), adaptation d’une nouvelle de Maurice Pons dans laquelle une bande de gamins chahutent des amoureux (Bernadette Lafont et Gérard Blain). Enfance, amour, mort et joie de vivre : tous les thèmes truffaldiens sont déjà là, dans un film qui rappelle irrésistiblement Renoir et son amour pour la nature, aussi cruelle que délicieuse.
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« Les Mistons » : le premier film espiègle de François Truffaut dispo sur mk2 Curiosity
Terminus Paradis de Lucian Pintilie (108’, 1997, Roumanie)
Un jour d’été dans la périphérie de Bucarest, Norica, jeune serveuse (Dorina Chiriac) et Mitu (Costel Cascaval) se rencontrent, se provoquent, et jouent à qui boira le plus. Le lendemain, Mitu ne se rappelle de rien. Que s’est-il passé entre eux ? Réalisateur roumain hélas trop peu montré, et censuré dans son pays (Le Chêne, Un été inoubliable), Lucian Pintilie porte un regard acerbe et truculant sur la vie roumaine post-communiste. Burlesque, désespérée, caustique, sa mise en scène remporte le prix spécial du jury à la Mostra de Venise en 1998.
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mk2 Curiosity présente « Le Chêne » de Lucian Pintilie
Yes yes Nanette de Clarence Hennecke et Stan Laurel (9’, 1925, Etats-Unis)
Une mère reçoit une lettre de son aînée : ça y est, Nanette va se marier ! Aussitôt la nouvelle annoncée, la fille présente l’heureux élu à sa famille. Incarné par James Finlayson, le nouveau gendre Hillory est toutefois fort mal accueilli : du chien au père en passant par l’ancien prétendant de Nanette – le très costaud Oliver Hardy -, tous malmènent le nouveau venu… Avec cette screwball comedy qui regorge d’inventivité et de gags malins, Stan Laurel dirige pour la première fois Oliver Hardy, marquant le début d’une des relations les plus mythiques du cinéma.