Dans le cadre de la création par l’Opéra de Paris d’une plateforme spéciale pour les réalisateurs, Bertrand Bonello, après Mikaël Buch, a proposé sa propre variation sur le thème de l’opéra avec Sarah Winchester, l’opéra fantôme, un court-métrage sombre, gothique et planant, alternant musique lyrique et électronique, diffusé en exclu sur Télérama. C’est la ballerine Marie-Agnès Gillot qui occupe le rôle principal aux côtés de Reda Kateb qui se charge, dans le film, de la direction de cet « opéra qui n’existe pas ». Plusieurs supports se télescopent : de très beaux dessins – que l’on doit à Antoine Barraud – se mélangent à un texte et à des images qui renvoient à l’histoire vraie de l’américaine Sarah Winchester (1839-1922). Cette veuve, meurtrie par la mort soudaine de sa fille, devient, à la mort de son mari, l’unique héritière d’une somme importante. Persuadée que sa famille était maudite, Sarah Winchester avait entrepris la construction ininterrompue de sa maison afin de chasser les fantômes qui la hantaient (un chantier de 38 ans, tout de même !). On n’en dit pas plus et on vous laisse admirer ce qu’en a fait cet esthète qu’est Bertrand Bonello.
Bertrand Bonello revisite l’histoire de Sarah Winchester dans un court réalisé pour l’Opéra de Paris
Dans le cadre de la création par l’Opéra de Paris d’une plateforme spéciale pour les réalisateurs, Bertrand Bonello, après Mikaël Buch, a proposé sa propre variation sur le thème de l’opéra avec Sarah Winchester, l’opéra fantôme, un court-métrage sombre, gothique et planant, alternant musique lyrique et électronique, diffusé en exclu sur Télérama. C’est la ballerine Marie-Agnès