Cat Stevens, Talk Talk, Laurent Garnier : le festival Musical Ecran dévoile sa programmation

Du 5 au 12 septembre, le festival Musical Ecran à Bordeaux propose de découvrir une vingtaine de films documentaires consacrés à la musique.


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Pour sa 7e édition, l’événement vous donne rendez-vous en ouverture avec Laurent Garnier, célèbre DJ-producteur : Gabin Rivoire a consacré à l’icône de musique électronique un portrait intitulé Laurent Garnier : Off the Record. De sa communication avec le public aux revers de la starification, ce docu met en lumière les coulisses de son parcours.

On poursuit avec In a Silent Way ,road-movie dans lequel Gwenaël Brees part sur les traces de Mark Hollis, membre fondateur de Talk Talk (groupe phare de la New Wave des années 1980) qui a toujours fui les médias. De Brighton, où il a étudié la psychologie à la fac, au studio d’enregistrement où est né Spirit of Eden, en passant par les récits de souvenir de son ingénieur du son Phill Brown ou de son claviériste Ian Curnow, l’équipe du film tente de traquer la présence de cet artiste qui a toujours voulu disparaître.

A ne pas manquer également, Sisters with transistors de Lisa Rovne, docu féministe électrisant qui réhabilite les pionnières de l’électro : Clara Rockmore, Delia Derbyshire, Bebe Barron, Eliane Radigue, Daphne Oran… Armées de synthétiseurs, d’oscillateurs, de filtres ou de séquenceurs, ces exploratrices des sons du futur ont repoussé, notamment entre les années 1950 et 1980, les limites de la recherche musicale, créant des passerelles entre compositions exigeantes, confidentielles, et pop culture.

On pourra également voir Soul kids d’Hugo Sobelman, qui nous plonge dans l’univers de la Stax Music Academy à Memphis, école de musique gratuite inspirée de l’héritage du label légendaire des années 1960, Stax Records. Au fil de la réinterprétation de grandes tubes de la soul, les étudiants entament une réflexion sur la force politique du gospel, et la façon dont l’industrie culturelle a justifié le racisme systémique ou perpétué la stigmatisation des afro-américains.

Cette édition sera également l’occasion de célébrer Cat Stevens, Maw Richter, Rachid Taha, ou encore le rap marseillais, avec le docu D’IAM à JuL, Marseille capitale rap de Gilles Rof & Didier D. Daarwin, qui explore la façon dont la ville a su créer un son, une identité spécifique puissante et populaire qui lui ressemble.

Plus d’infos sur le festival ici.