MK2 CURIOSITY/ Le cinéma en version trés originale
New-York, Wai-Tung et Simon sont passionnément amoureux. Jusqu’ici, tout va bien. C’était sans compter la famille… Wai-Tung n’ose pas avouer cette idylle à ses parents, bien trop à cheval sur les traditions. Aller au clash comme dans les films de Xavier Dolan, ce n’est pas trop le genre de Wai-Tung. Par chance, sa famille est restée vivre à Tawaïn, et le croit célibataire. Ses parents pensent donc bien faire en lui offrant les services d’une agence matrimoniale…
Deuxième long-métrage du réalisateur, Garçon d’honneur obtient l’Ours d’or au Festival de Berlin en 1993 et permet à Ang Lee d’acquérir une notoriété importante sur la scène internationale, après un premier film réalisé en 1991. Le deuxième volet de sa trilogie “Father Knows Best” (suivra Salé, Sucré, en 1994), fut même nominé aux Oscars et aux Golden Globes. Il faut dire qu’Ang Lee est l’un des premiers réalisateurs de son pays natal (il vit désormais la plupart du temps aux Etats-Unis) à avoir osé aborder la question de l’homosexualité. Et il le fait magistralement, dans une comédie de mœurs douce-amère et délicieusement ironique.
Wai-Tung, on l’a dit, est un homme plutôt sage, mais il est prêt à tout pour sauver son couple. Il décide d’organiser un mariage de convenance avec Wei-Wei, jeune femme chinoise à qui il loue un appartement et qui voit ici l’occasion rêvée d’obtenir sa précieuse “green card”. Tout aurait très bien pu se passer, sauf que les parents de Wai-Tung ont eu la bonne idée de vouloir absolument assister au mariage, et débarquent à New-York. On vous laisse découvrir combien de temps cette couverture absurde et savoureuse fera illusion. Que ne ferait-on pas par amour…
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